Se protéger contre le palu

Publié le par Réveur d'Afrique

Que dit le site du Ministère des Affaires Etrangères :

Paludisme :

Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires...) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2

Et que dit l'institut Pasteur ?

Première ligne de défense : les mesures de protection contre les piqûres de moustiques


Ces mesures sont indispensables et doivent concerner tous les voyageurs sans exception. Nous rappelons qu'aucun médicament ne confére une protection absolue contre le paludisme. Bien suivies, elles constituent un moyen trés efficace de se protéger contre la maladie. Elles doivent être maximales lors de la période d'activité de l'anophéle c'est-à-dire entre le coucher et le lever du soleil.

 

Deuxième ligne de défense : la chimioprophylaxie

Attention, tous les médicaments antipaludiques ne sont maintenant délivrés en France que sur prescription médicale.

Avant tout voyage en zone à risque de paludisme, il convient de consulter un médecin, ce suffisamment à l'avance, afin de se faire prescrire une chimioprophylaxie appropriée.

Les modalités de prescription et de contre-indications sont détaillées dans les fiches de chaque pays.

Mali :

Association chloroquine-proguanil : Nivaquine*+ Paludrine* ou Savarine*

• Savarine* (association chloroquine – proguanil) : boîte de 28 comprimés (1 cp de Savarine* = 100 mg de chloroquine + 200 mg de proguanil)
• Nivaquine* (chloroquine) :
      - boîte de 20 ou 100 comprimés de 100 mg
      - sirop 25 mg/5ml (1 cuillére-mesure = 5 ml)
• Paludrine* (proguanil) : boîte de 56 comprimés de 100 mg



Certains antipaludiques sont contre-indiqués pendant la grossesse. Pour les femmes en âge de procréer, une contraception efficace doit être mise en place lors de la prise de méfloquine et poursuivie 3 mois après la dernière prise du médicament ; de même, une contraception efficace est nécessaire en cas de prise de doxycycline, la contraception étant poursuivie 1 semaine aprés la derniére prise du médicament.

En cas de court séjour, c'est-à-dire de moins de 8 jours, la chimioprophylaxie peut se révéler superflue (--> voir liste des pays concernés). Néanmoins, les mesures de protection contre les piqûres de moustiques ne doivent pas être négligées. L'apparition d'une fièvre dans les mois suivant le retour doit conduire à consulter un médecin en lui mentionnant le voyage en zone d'endémie palustre.


Troisième ligne de défense : le traitement de réserve

Il représente un traitement curatif présomptif. Il ne sera pris qu'en l'absence de possibilité de consulter un médecin dans les 12 heures qui suivent l'apparition des symptômes. La prescription faite avant le départ doit toujours être respectée. Dans tous les cas, même en cas de guérison apparente, une consultation médicale doit avoir lieu dans le meilleur délai possible. Il doit être prescrit en cas de séjour de plus d'une semaine avec déplacement en zone trés isolée ou lorsque les circonstances n'incitent pas à poursuivre une chimioprophylaxie (voyages fréquents et répétés en zone impaludée, expatriation prolongée). Le choix des antipaludiques utilisés dans le traitement de réserve doit tenir compte de la chimioprophylaxie utilisée, de l'éventuelle existence d'une chimiorésistance dans le lieu de séjour, d'une interaction médicamenteuse avec un autre traitement et des diverses contre-indications inhérentes à chaque médicament. Il pourra être l'un des antipaludiques suivants :
• la sulfadoxine-pyriméthamine (Fansidar*) pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique Centrale,
• la méfloquine (Lariam*),
• la quinine qui est le seul médicament disponible pour les femmes enceintes et les nourrissons.
Le traitement de réserve ne doit jamais être pris au retour en France sans avis médical et sans un examen sanguin préalable à la recherche du Plasmodium.

Donc en clair :
- porter des habits longs (pantalons, chaussettes, chemises)
à la tombée de la nuit (heure où la bête attaque !!!)
- s'asperger de produits spécial Tropique (5 sur 5 et autres)
- les plus paranos dormiront sous une moustiquaire imprégnée de produits répulsifs
- prendre son traitement préventif (efficace dans 95% des cas) : Savarine©

Attention : la climatisation rend les bzz-bzz vasouillards mais le risque existe toujours !!!



Publié dans Formalités

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C
Bonjour! Très bon blog... <br /> Tu sais, quand tu dis "les plus paranos dormiront sous une moustiquaire imprégnée", en fait je pense que c'est une excellente solution, parce que cela évite de trop t'asperger de produits toxiques, et puis dans certains secteurs, notamment dans le sine saloum au sénégal, c'est plus que recommandé, il y a actuellement des grandes campagnes de prévention incitant à l'usage de la moustiquaire, auprès des habitants de ces régions...
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